Samedi 2 juin 2007 En discutant avec Anthony Wirig le samedi 26 mai dernier pendant son cours, il évoquait l’importance de la préparation. Avec l’apparition d’internet et de l’ordinateur, elle a évolué mais est toujours très primordiale.
J'ai donc évoqué la mésaventure de trois argentins opposés à trois soviétiques en 1955 au tournoi internazonal (tournoi de qualification du championnat du monde) de Göteborg que j'avais lue dans "Tempêtes sur l'échiquier" de François le Lyonnais.
Les trois argentins jouèrent la même variante sûrs du gain :1.e2-e4 c7-c5 2.Cg1–f3 d7-d6 3.d2-d4 c5xd4 4.Cf3xd4 Cg8-f6 5.Cb1–c3 a7-a6 6.Fc1–g5 e7-e6 7.f2-f4 Ff8-e7 8.Dd1–f3 h7-h6 9.Fg5-h4 g7-g5 10.f4xg5 Cf6-d7 -+ d'après les analyses (voir diagramme)...
Position en code FEN : rnbqk2r/1p1nbp2/p2pp2p/6P1/3NP2B/2N2Q2/PPP3PP/R3KB1R w KQkq - 1 11
Anthony insiste bien pour estimer que l’adversaire va toujours jouer les meilleurs coups, et élimine à priori les combinaisons incorrectes, préparées ou non, mêmes si elles sont susceptibles de troubler son adversaire.
Il est vrai que beaucoup de joueurs, parmi lesquels je me compte, dans un état de confusion mentale profonde, jouent parfois pour voir demandant en quelque sorte à l’adversaire de prouver qu’il sait gagner !
