De l'importance de la notation (correction)

Jeudi 13 septembre 2007
Durant la saison 2006-2007, j'ai vu défiler beaucoup de feuilles de parties devant mes yeux. Et même si certaines étaient très soignées, il faut bien avouer que ce n'était pas la majorité d'entre elles. La notation algébrique, ainsi que la langue française(*), a ses règles et chacun d'entre nous ne peut imposer aux arbitres et aux gens qui saisissent les parties ses propres innovations, si talentueuses et imaginatives soient-elles.

Et même si les zeitnots sont très pourvoyeurs en fautes de notation (erreur dans la ligne ou la colonne, transposition d'une case selon le camp ou une des diagonales, oubli de noter un demi-coup, etc), on trouve fréquemment d'autres erreurs moins pardonnables. Aussi, n'écrit-on jamais xg4 , CxF , D:e5 , pxp et autres barbarismes échiquéens.
Enfin, la qualité de l'écriture est aussi un critère essentiel à surveiller, particulièrement en crise de temps.

Dans l'espoir de nous voir tous nous améliorer dans la notation des parties lors de la saison à venir, je vous invite à réaliser ce premier test de notation sur papier brouillon (seulement 10 coups à noter).
Ceux qui découvrent la notation peuvent prendre leur temps (les règles de notation se trouvent dans une des annexes des règles du jeu, page 15).
Ceux qui s'estiment à un niveau correct de notation devraient le réaliser en 2 minutes chrono (situation de zeitnot).

Alors, prêts ? ... Notez !

Evaluez-vous ! Commencez par vous attribuer 10 points. Puis consultez votre feuille de notation et la solution ci-dessous. Retirez 2 points à votre capital à chaque caractère qui diffère de la solution. Le capital restant est votre note (sur dix) pour ce test. (Il suffit donc de faire 5 erreurs pour avoir zéro pointé).

Solution : (sélectionnez les lignes suivantes par cliquer-glisser de la souris)
1. a7 Fxc3 2. Dxc3 d5 3. exd6 Dxd6 4. a8=F Tgh7 5. Fad5 c4 6. Ta8+ Rc7 7. Fbxc4 Fxc4 8. Cxc4 Chf6 9. Da5+ Rd7 10. Dd8#

(*) La grammaire, qui sait régenter jusqu'aux rois, Et les fait, la main haute, obéir à ses lois ? (Molière, les femmes savantes (1672), Acte II scène 6)