Toujours des finales classiques, mais vraiment classiques...

Walther von Holzhausen
Akademische Monatshefte für Schach 1910
Les blancs jouent et font nulle
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Dimanche 17 août 2008

Comme nous l'a enseigné Anthony Wirig, l'avantage d'un fou n'est pas toujours suffisant pour forcer le gain en finale.

Par exemple, une finale roi + fou + pion contre roi, le pion étant sur la colonne a ou h, n'est pas toujours gagnante : par exemple, si le fou ne contrôle pas la case de promotion, la nullité s'obtient aisément en s'assurant que le roi de la défense contrôle cette dernière.

Dans l'étude proposée cette semaine, la stratégie énoncée doit certainement être mise en œuvre, comment ?
  • D'abord, se convaincre que le fou supplémentaire ne gagne pas toujours en finale comme le montre par exemple la fin de partie Ekaterina Ubiennykh-Iroda Khamrakulova, championnat du monde féminin junior, Athène 2001.
  • Ensuite, revoir la mésaventure Emmanuel Lasker-Rudolf Loman, Londres 1903.
  • Et enfin, s'attarder sur l'étude de Joseph Moravec, 1937.
Tout est dit, non ?

1.Rd2-c2! 1.Rd2-c1?? Fc4-d3-+ 1...Fc4-a2 1...Fc4-d5 2.Rc2-b1= Le roi de la défense contrôle la case de promotion. 2.b2-b4+ Libère la case b2 avec gain de temps 2...a4xb3+ 3.Rc2-b2= Et voila !

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