Photographie du 1er semi-marathon de Metz
Centre culturel de Metz Queuleu
31 août 2008
© Républicain lorrain
Centre culturel de Metz Queuleu
31 août 2008
© Républicain lorrain
Article du Républicain Lorrain publié le 2 septembre.
Echec... et mat
Un semi-marathon après les jeux olympiques. C’est ce qu’ont imaginé les dirigeants de l’Ecole française d’échecs de Metz, présidée par Philippe Nolot. Dimanche, de 9 h à 21 h au centre culturel de Queuleu, 74 participants, licenciés, venus de toute la France, se sont affrontés lors de treize parties de 2x20 minutes, soit 8 h 40 de jeu sur la journée. « La France est en train de devenir une grande nation des échecs, constate Philippe Pierrot, l’un des arbitres du tournoi. Avant, c’était principalement le bloc soviétique mais depuis quelques années, nous occupons la cinquième ou sixième place mondiale en terme de titrés. Il y a beaucoup de jeunes qui montent... »
Et si besoin est de s’en convaincre, il suffit de jeter un oeil dans la salle. Si les joueurs étaient âgés de 7 à 77 ans, la plupart étaient des benjamins. A l’instar de Catherine qui, du haut de ses huit printemps, est championne de Moselle et vice-championne de Lorraine dans la catégorie petites pous sines alors qu’elle ne joue que depuis un an. « J’ai appris à jouer lors d’un centre aéré. J’ai tout de suite aimé les pièces et la façon dont on les bouge sur l’échiquier », confie cette jeune demoiselle, originaire de Metzing, près de Sarreguemines. Si elle s’entraîne beaucoup sur l’ordinateur et sur sa console de jeux, elle suit, en parallèle, des cours tous les mercredis après-midi pour évoluer.
« Les échecs, c’est un loisir avant tout mais ça apporte beaucoup, renchérit Philippe Pierrot. C’est une discipline qui favorise la concentration et apprend le respect des règles, et notamment celles de la vie en société. C’est aussi une forme de responsabilisation : on apprend à être responsable de ses actes en assumant les coups joués. Ce semi-marathon est une compétition officielle dont les résultats comptent pour le classement Elo », poursuit l’arbitre.
Des prix ont été remis en fonction de sa place dans le classement général et au sein des différentes catégories. « Pour une première, c’est une réussite, assure Philippe Pierrot. On espérait autant de participants. C’est un très bon chiffre pour un tournoi qui ouvre la nouvelle saison. » Les trois premiers joueurs sont respectivement : le grand maître Sébastien Feller (Paris), le maître Cyril Marzolo (Marseille) et le grand maître Slim Belkhodja (Châlons-en-Champagne).
D.-A.D.
Echec... et mat
Un semi-marathon après les jeux olympiques. C’est ce qu’ont imaginé les dirigeants de l’Ecole française d’échecs de Metz, présidée par Philippe Nolot. Dimanche, de 9 h à 21 h au centre culturel de Queuleu, 74 participants, licenciés, venus de toute la France, se sont affrontés lors de treize parties de 2x20 minutes, soit 8 h 40 de jeu sur la journée. « La France est en train de devenir une grande nation des échecs, constate Philippe Pierrot, l’un des arbitres du tournoi. Avant, c’était principalement le bloc soviétique mais depuis quelques années, nous occupons la cinquième ou sixième place mondiale en terme de titrés. Il y a beaucoup de jeunes qui montent... »
Et si besoin est de s’en convaincre, il suffit de jeter un oeil dans la salle. Si les joueurs étaient âgés de 7 à 77 ans, la plupart étaient des benjamins. A l’instar de Catherine qui, du haut de ses huit printemps, est championne de Moselle et vice-championne de Lorraine dans la catégorie petites pous sines alors qu’elle ne joue que depuis un an. « J’ai appris à jouer lors d’un centre aéré. J’ai tout de suite aimé les pièces et la façon dont on les bouge sur l’échiquier », confie cette jeune demoiselle, originaire de Metzing, près de Sarreguemines. Si elle s’entraîne beaucoup sur l’ordinateur et sur sa console de jeux, elle suit, en parallèle, des cours tous les mercredis après-midi pour évoluer.
« Les échecs, c’est un loisir avant tout mais ça apporte beaucoup, renchérit Philippe Pierrot. C’est une discipline qui favorise la concentration et apprend le respect des règles, et notamment celles de la vie en société. C’est aussi une forme de responsabilisation : on apprend à être responsable de ses actes en assumant les coups joués. Ce semi-marathon est une compétition officielle dont les résultats comptent pour le classement Elo », poursuit l’arbitre.
Des prix ont été remis en fonction de sa place dans le classement général et au sein des différentes catégories. « Pour une première, c’est une réussite, assure Philippe Pierrot. On espérait autant de participants. C’est un très bon chiffre pour un tournoi qui ouvre la nouvelle saison. » Les trois premiers joueurs sont respectivement : le grand maître Sébastien Feller (Paris), le maître Cyril Marzolo (Marseille) et le grand maître Slim Belkhodja (Châlons-en-Champagne).
D.-A.D.